78. Je viens juste de commencer à marcher sur le droit chemin de la vie


Par Shi Han, province de Hebei

 Je suis née dans une famille de pauvres paysans. Je suis raisonnable depuis l’enfance, en ce sens que je ne me battais jamais avec d’autres enfants et j’obéissais à mes parents, donnant aux adultes l’image typique d’une « gentille fille ». D’autres parents étaient tous très envieux de mes parents, affirmant qu’ils étaient chanceux d’avoir une si gentille fille. Et c’est tout simplement comme ça que j’ai grandi, en écoutant chaque jour les compliments des gens autour de moi.  Quand j’étais à l’école primaire, mon dossier scolaire était particulièrement bon et j’étais toujours première aux examens. Une fois, j’ai reçu la note maximale à un concours de dissertation organisé par ma ville, remportant les honneurs pour mon école. Non seulement le directeur m’a décerné un prix et un certificat, mais il m’a aussi félicitée devant toute l’école et a demandé aux élèves d’apprendre de moi. Je suis soudainement devenue la « célébrité » de l’école et mes camarades de classe m’ont même surnommée « générale toujours victorieuse ». Les compliments de mes professeurs, l’envie de mes camarades de classe et l’adoration de mes parents m’ont donné, au fond de moi, un sentiment de supériorité, et j’aimais vraiment la sensation d’être admirée par tout le monde. Par conséquent, je croyais fermement que la plus grande joie dans la vie était l’admiration des autres et que le sentiment de bonheur provenait des éloges des autres. Je me suis dit secrètement : peu importe combien c’est difficile et épuisant, je dois devenir quelqu’un de célèbre et avec un statut élevé, et je ne serai jamais méprisée par les autres. Dès lors, des dictons tels que « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Les hommes devraient toujours s’efforcer d’être meilleurs que leurs contemporains » sont devenus les devises de ma vie.

 Cependant, quand j’avais 13 ans, mon père est tombé gravement malade et a été admis à l’hôpital, ce qui a placé notre famille déjà pauvre dans un grave endettement. Quand j’ai vu mon père gémir de douleur à cause de la maladie et ma mère s’épuiser pour notre gagne-pain, je me suis sentie tellement mal que j’ai souhaité grandir rapidement pour pouvoir partager leur chagrin et leur douleur. J’ai donc pris la douloureuse décision d’abandonner l’école, me disant : Même si je ne vais pas à l’école, je ne peux pas faire pire que les autres. Je serai une femme forte et brillante quand je serai grande, et alors je pourrai encore mener une belle vie ! En raison de mon excellence académique, j’étais une sorte de « petite célébrité » dans mon quartier. Par conséquent, quand la nouvelle de mon abandon scolaire s’est répandue, les villageois ont tous commencé à en parler, affirmant : « Cette fille est si stupide ! Abandonner l’école détruira son avenir ! » et « Personne ne respectera quelqu’un sans éducation. Elle souffrira de misère et de pauvreté toute sa vie ! » Comme quelqu’un habitué à recevoir des compliments depuis l’enfance, le triste sentiment que « le phénix déchu ne vaut pas une poule » m’a soudainement envahie. J’avais peur de sortir, peur de rencontrer des gens, peur de me sentir méprisée. Pour éviter une telle douleur, j’ai à peine mis les pieds hors de chez moi pendant deux années entières et j’étais constamment taciturne. En même temps, mon désir de devenir une femme forte et brillante devint encore plus fort, alors, après deux ans, je suis sortie pour commencer à travailler. J’ai occupé plusieurs emplois, mais j’abandonnais rapidement à chaque fois parce que je trouvais l’emploi soit trop fatigant et stressant, soit parce que le salaire était trop bas, soit parce que le patron n’était pas agréable. Après avoir échoué à maintes reprises, je me suis profondément découragée et j’ai senti que mon rêve de devenir une femme forte et brillante s’était vraiment très éloigné de la réalité.

 En 2005, j’ai eu le privilège d’accepter l’œuvre des derniers jours de Depuis, mon mode de vie et même toute ma vie ont complètement changé. J’ai lu dans la parole de Dieu : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : quoiqu’il soit toujours en train de courir, de s’occuper pour lui-même, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaitre tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours une créature ? » (« Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles puissantes de Dieu ont profondément touché mon cœur, me faisant comprendre que le destin de chaque homme est entre Ses mains et n’est pas du tout contrôlé par les hommes eux-mêmes, et que, peu importe l’heure qu’il est, les hommes ne peuvent échapper à la souveraineté et aux plans de Dieu, et doivent obéir à l’autorité de Dieu. C’est le seul moyen pour les hommes d’avoir un destin favorable. Peu importe le genre de famille dans laquelle je suis née, mon niveau de culture, si ma vie est pauvre ou riche – toutes ces choses sont prédéterminées par Dieu. Ce n’est pas quelque chose que mon esprit ou mes capacités peuvent changer. J’étais déterminée, de tout mon cœur et de toute mon âme, à devenir une femme forte et prospère, mais malgré les difficultés et les souffrances endurées, je n’avais même pas un emploi stable. Cela me force à admettre que ce que je veux n’est pas toujours réalisable grâce à un travail acharné, mais doit encore dépendre de la permission de Dieu et de la prédestination ou non par Dieu du chemin sur lequel je marche. Si ce n’est pas le cas, peu importe donc le prix que je paierai, il aura été vain. Après avoir compris la volonté de Dieu, je n’étais plus frustrée par mes expériences et je ne me souciais plus de ce que les autres disaient. Au lieu de cela, je suis devenue déterminée à croire en Dieu, à poursuivre la vérité correctement et à mener une vie riche de sens. Après cela, j’ai continué à lire les paroles de Dieu tous les jours et je priais, chantais des hymnes et assistais aux réunions avec les sœurs et les frères. En raison de ma compréhension relativement rapide de la vérité et de ma poursuite passionnée, j’ai gagné l’appréciation de la sœur qui m’abreuvait, ce qui me faisait me sentir toute flattée intérieurement. Après être entrée dans l’Église, j’ai entendu les dirigeants de l’Église dire que je devais être une référence pour leur apprentissage, ce qui a rendu plus difficile de contenir la joie dans mon cœur et m’a même donné un nouvel élan. Alors je me suis dit : Je dois poursuivre de tout mon cœur et de toute mon âme ! Je ne peux pas laisser tomber les dirigeants de l’Église. Même si ce n’est que pour ma bonne réputation, je dois travailler dur pour pouvoir regagner ici la renommée et le statut qui m’avaient échappé dans le monde extérieur. À l’époque, je ne me souciais pas du tout de la volonté de Dieu. Les seules choses qui m’occupaient l’esprit étaient la renommée, la fortune et le statut qui se présentaient juste devant moi, comme des halos éblouissants qui ne cessaient de s’agiter devant moi.

 Peu de temps après, j’ai accompli le devoir d’abreuver les nouveaux croyants de l’Église. Afin d’obtenir de grands éloges de la part des sœurs et des frères, et d’être à la hauteur du titre de « référence d’apprentissage », j’ai décidé d’accomplir mon devoir au mieux de mes capacités. Je pensais que tant que les sœurs et les frères m’approuveraient, alors Dieu m’aimerait naturellement aussi. Grâce à mon « dur labeur et à mes efforts », j’ai finalement réussi à réaliser mon vœu après un certain temps, m’attirant les louanges et les encouragements des sœurs et des frères. Je ne pouvais m’empêcher de penser : le fait que tant de sœurs et de frères m’approuvent doit signifier que je suis meilleure que les autres. Si les dirigeants de l’Église le savent, ils me promouvront certainement et me mettront à un poste important. Alors, mon avenir sera sûrement rempli d’un potentiel illimité. Parce que je vivais dans la complaisance et l’autosatisfaction, j’ai inconsciemment commencé à accomplir mon devoir d’une manière superficielle et j’ai cessé d’abreuver les nouveaux croyants avec diligence. Par conséquent, certains des nouveaux croyants étaient incapables de recevoir une véritable aspersion et vivaient dans la négativité et la faiblesse. Je me sentais très bouleversée face à cette situation et je me suis dit : J’ai parcouru un long chemin pour acquérir « l’honneur » que j’ai aujourd’hui. Comment pourrais-je laisser les nouveaux croyants continuer ainsi ? Si les dirigeants de l’Église le découvrent, ils diront sûrement que je suis incompétente et pourraient même mettre un terme à mon devoir aussi. Ne serait-ce pas alors la fin pour moi ? Je dois faire quelque chose pour renverser la situation. Dans les jours qui avaient suivi, je sortais chaque jour pour soutenir les nouveaux croyants. Parfois, pour une seule réunion, je grimpais plusieurs collines et mettais trois à quatre heures pour faire l’aller-retour à pied, mais je ne me sentais pas du tout amère. Après un mois, j’étais épuisée, mais parce que je n’avais pas l’œuvre du Saint-Esprit, ma communication de la parole de Dieu était terne et sèche, et, par conséquent, la situation des nouveaux croyants ne s’est pas améliorée à temps. Cela m’a tellement torturée que j’avais mal à la tête, mais je ne me rendais toujours pas compte que je devais me présenter devant Dieu pour réfléchir sur moi-même. En raison de l’inefficacité à long terme de mon travail, laquelle nuisait à la vie des nouveaux croyants, j’ai finalement été remplacée. Quand je suis rentrée chez moi, c’était comme si je tombais du ciel au sol. Mon corps entier se sentait mou et faible. J’ai repensé à la manière dont tant de sœurs et de frères m’admiraient par le passé et, pourtant, à ce moment-là, j’étais tombée tellement bas. Comment les sœurs et les frères me regarderaient-ils s’ils l’apprenaient ? Plus j’y pensais, plus je me sentais incapable d’affronter les sœurs et les frères, donc je refusais de sortir pour les réunions et je restais à la maison en pleurs tous les jours. J’agonisais à l’intérieur. Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu suivantes : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions individuelles, d’espoir et d’avenir. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le désir de[a] statut et les notions sont toutes des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Pendant de nombreuses années, les pensées sur lesquelles les gens ont compté pour leur survie ont rongé leur cœur au point qu’ils sont devenus traîtres, lâches et méprisables. Non seulement ils manquent de volonté et de détermination, mais ils sont aussi devenus cupides, arrogants et obstinés. Ils manquent absolument de détermination qui transcende le soi et, plus encore, ils n’ont pas un peu de courage pour ébranler les restrictions de ces influences sombres. Les pensées et la vie des gens sont pourries, leurs perspectives sur la foi en Dieu sont encore insupportablement laides, et même lorsque les gens parlent de leurs perspectives sur la croyance en Dieu, c’est tout simplement insupportable à entendre. Les gens sont tous lâches, incompétents, méprisables, aussi bien que fragiles. Ils ne sentent pas de dégoût pour les forces des ténèbres et ils ne sentent pas d’amour pour la lumière et la vérité ; au contraire, ils font tout leur possible pour les expulser » (« Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ? », dans La Parole apparaît dans la chair). Ce n’est qu’à travers la révélation tranchante des paroles de Dieu que j’ai réalisé que mon point de vue sur la croyance en Dieu avait été erroné depuis le tout début. Je voulais utiliser ma foi en Dieu pour obtenir la renommée, la fortune et le statut, choses que je n’avais pas réussi à obtenir dans le monde. Je pensais de manière absurde : je serais choisie et placée à un poste important aussi longtemps que j’obtiendrais les éloges des sœurs et des frères, et alors Dieu m’aimerait aussi et me louerait. Dominée par ces pensées, je devins faible et méprisable. Quand les sœurs et les frères me louaient, je devenais confiante, mais une fois que je perdais ces choses, j’étais tout de suite découragée et déprimée, négative et en retrait. En quoi était-ce croire en Dieu ? Tout ce en quoi je croyais, c’était la renommée, la fortune et le statut ! L’intention de Dieu n’était pas de me former à devenir un merveilleux talent de travail, et de plus elle n’était pas de me laisser profiter de l’accomplissement de mon devoir pour satisfaire mes désirs personnels. Au contraire, Il espérait que je pourrais, à travers le processus d’accomplissement de mon devoir, découvrir mes faiblesses et expérimenter les paroles et l’œuvre de Dieu, et ainsi comprendre et acquérir plus de vérité, et finalement recevoir le salut de Dieu. En même temps, c’était aussi pour que je puisse utiliser mes propres expériences et ma propre compréhension de la vérité pour instruire les sœurs et les frères qui étaient de nouveaux croyants en Dieu, et les aider à jeter les fondations de la vraie manière afin qu’ils puissent entrer dans le droit chemin de la foi en Dieu le plus tôt possible. Cependant, je n’ai jamais cherché les intentions de Dieu, car je m’étais toujours efforcée de rechercher la renommée et le statut, et de réaliser mes ambitions personnelles. En fin de compte, je n’ai pas du tout reçu l’œuvre du Saint-Esprit, donc peu importe l’effort que je fournissais, je n’étais pas capable d’abreuver correctement les nouveaux croyants. Après avoir été empêchée d’accomplir mon devoir, je suis devenue excessivement négative et je comprenais mal les intentions de Dieu, pensant que je n’avais aucun espoir de recevoir le salut de Dieu. C’est à ce moment-là que je me suis soudainement rappelée les paroles de Dieu : « Peu M’importe que ton travail soit méritant, que tes compétences soient impressionnantes, que tu me suives de près, que tu sois célèbre ou que ton attitude se soit améliorée, tant que tu n’as pas fait ce que J’ai exigé, tu ne pourras jamais gagner Mon éloge » (« Les transgressions conduiront l’homme en enfer », dans La Parole apparaît dans la chair). « Que les gens cherchent sincèrement ou non n’est pas déterminé par la façon dont les autres les jugent ou les voient, mais par le travail du Saint-Esprit sur eux et par la présence du Saint-Esprit en eux ; en plus c’est déterminé par leur tempérament qui change ou ne change pas, par la connaissance de Dieu qu’ils ont ou qu’ils n’ont pas après avoir subi le travail du Saint-Esprit pendant un certain temps » (« Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble », dans La Parole apparaît dans la chair). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris Ses intentions et Ses exigences. Il s’est avéré que ma croyance d’avant, selon laquelle un statut plus élevé signifiait un avenir plus prometteur et une plus grande louange de Dieu, mesurait l’œuvre de Dieu d’un point de vue terrestre, ce qui n’aurait pas pu être plus erroné. La façon dont Dieu mesure et détermine la fin d’un homme ne dépend pas de son statut, de son âge ou du volume de travail qu’il a accompli, mais dépend de si oui ou non il a gagné la vérité et opéré un changement de tempérament. Si un homme n’a pas gagné la vérité ni opéré de changement de tempérament à travers l’œuvre de Dieu, alors l’importance de son statut ou le nombre de personnes qui le soutiennent deviennent tous insignifiants. Non seulement il ne recevra pas l’approbation de Dieu, mais il sera aussi détesté, rejeté et condamné par Dieu. Ce n’est qu’en prêtant attention à la connaissance de soi-même et de Dieu dans l’accomplissement de son devoir, et en utilisant ses expériences réelles pour asperger et soutenir les sœurs et les frères, qu’il sera capable de résoudre les problèmes pratiques, de trouver un chemin pour guider les sœurs et les frères et de rendre son travail efficace. Quelqu’un comme moi qui ne poursuivait pas du tout sa propre entrée et son propre changement pendant le travail, mais au contraire, poursuivait aveuglément la renommée, la fortune et le statut, n’infligeait finalement que du tort à de plus en plus de sœurs et de frères, et serait personnellement éliminé à la fin. Lorsque j’y ai pensé, j’ai compris que la cessation de mon devoir par l’Église était un environnement mis en place par Dieu pour cibler mes mauvaises intentions et mes mauvais désirs, ainsi que ma nature corrompue, afin que je puisse réfléchir sur moi-même et apprendre à me connaître, changer mes fausses opinions sur la quête et suivre le droit chemin dans la poursuite de la vérité dès que possible. À ce moment-là, j’ai vraiment senti l’amour, le soin et la pensée de Dieu, et je ne pouvais m’empêcher de prier à Dieu : « Ô mon Dieu ! Merci de m’avoir accordé Ton grand amour. Je ne comprenais pas Tes intentions et pensais que la possession de la renommée, de la fortune et du statut garantiraient Ta reconnaissance. Cela m’a amenée à ne pas du tout me soucier de l’entrée dans la vérité pendant mon travail. Tout ce que je faisais, c’était de poursuivre aveuglément la renommée et la fortune, ce qui est totalement en contradiction avec Tes exigences. Grâce à l’illumination de Ta parole, je comprends maintenant Tes exigences. Je n’agirai plus en violation directe de Ton œuvre comme je l’ai fait par le passé. Je vais poursuivre mon changement de tempérament et suivre le droit chemin dans la poursuite de la vérité. »

 Peu de temps après, l’Église s’arrangea de nouveau pour que j’abreuve les nouveaux croyants et que je vive aussi avec une jeune sœur. La jeune sœur avait une personnalité franche et passionnée, alors je me suis dit : puisque je suis introvertie et que je n’aime pas beaucoup parler, alors que la jeune sœur est extravertie et parle sans réserve, nous pourrions profiter de cette occasion pour apprendre des points forts de chacune afin de compenser nos faiblesses. Même si je réfléchissais ainsi, il y avait encore des conflits et des malentendus dans nos interactions réelles. Afin de changer cette situation, j’ai commencé à parler et à agir avec plus de prudence, craignant qu’il puisse y avoir des incidents plus désagréables. La jeune sœur allait généralement travailler. En la voyant si occupée tout le temps, j’ai décidé d’exécuter toutes les tâches ménagères pour lui laisser une bonne impression et pour aider à maintenir notre relation. Quelques mois plus tard, à ma grande surprise, notre relation était devenue plus tendue ; j’ai trouvé cela particulièrement déprimant et douloureux. Cependant, je n’ai pas fait preuve d’introspection et reconnu ma corruption et j’ai plutôt concentré mon attention sur la jeune sœur, trouvant difficile de m’entendre avec elle et la jugeant trop déraisonnable. Un jour, quand la sœur est revenue du travail et m’a vue faire les tâches ménagères, elle m’a carrément dit que je le faisais juste par zèle. En entendant cela, remplie d’amertume, je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes. À ce moment-là, je voulais vraiment partir immédiatement et ne jamais revenir. Mais j’ai alors pensé que la sœur était plus jeune que moi et que cela ne faisait pas longtemps qu’elle croyait en Dieu. Si je ne pouvais pas m’oublier et si je continuais à lui en vouloir, comment les dirigeants de l’Église et les autres sœurs et frères me verraient-ils ? Ils diraient que je n’aimais pas la jeune sœur et que j’ai été irresponsable. Comment pourrais-je les affronter ? Face à une telle situation, je ne savais vraiment pas quoi faire. Dans la douleur, je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Ô mon Dieu ! Je suis dans une telle douleur. C’est comme s’il y avait de lourds blocs de roche qui m’écrasaient, me rendant incapable de trouver la force de m’échapper. Mais je crois que Tes bonnes intentions doivent se trouver dans cette situation qui m’est arrivée. Je Te supplie seulement de m’éclairer pour que je comprenne Tes intentions et apprenne la leçon que je devrais apprendre. » Il se trouve que, peu après cette prière, une sœur est venue me trouver, alors j’ai ouvert mon cœur et j’ai communiqué avec elle au sujet de ma situation. Après l’avoir écoutée, la sœur a dit : « Toute l’œuvre de Dieu vise le salut de l’humanité et toutes les situations qui nous arrivent ont toutes vocation à nous enseigner des lessons. Si nous avons ces choses négatives en nous, cela signifie que nous avons encore quelques toxines sataniques en nous qui sont méprisées par Dieu. Dieu nous purifiera et nous changera à travers ces situations… » Après le départ de la sœur, je n’arrêtais pas de me retourner dans mon lit et ne parvenais pas m’endormir, me demandant : qu’est-ce que Dieu purifie et change en moi ? Alors, je me suis levée et j’ai lu la parole de Dieu : « Tu peux discerner la nature d’un homme et son appartenance à partir de sa vision de la vie et de ses valeurs. Satan corrompt les hommes par l’éducation, par l’influence des gouvernements nationaux et par les célébrités et les grands personnages. La sottise est devenue la vie et la nature de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous,” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie humaine. Il y a d’autres paroles de philosophie de vie qui sont aussi comme ça. […] Il y a encore beaucoup de poisons sataniques dans la vie des hommes, dans leur façon de gérer les choses, dans leur conduite et leurs relations avec les autres – ils n’ont à peu près aucun brin de vérité – par exemple, leurs philosophies de vie, leurs façons d’agir et leurs maximes sont remplies des poisons du grand dragon rouge et ils viennent tous de Satan. Alors, ce sont toutes les choses de Satan que les hommes ont dans leurs os et leur sang » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens du Christ). En méditant les paroles de Dieu, je me suis plongée dans mes pensées : au cours de ces derniers mois, pourquoi ai-je vécu une telle dépression et une telle douleur ? Par quelles toxines de Satan mon comportement est-il dominé ? Sous l’illumination de Dieu, j’ai senti mon cœur s’illuminer progressivement à l’intérieur, m’amenant à réaliser que la raison pour laquelle j’avais toujours prêté tant d’attention à la renommée et au statut était l’influence et la confusion des toxines de Satan telles que « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face » et « Vivant, soit homme des hommes, mort, soit âme des âmes ». C’est la prédominance de ces toxines qui m’a fait accorder tant de valeur à la réputation et à la vanité, ainsi qu’à l’opinion des autres à mon sujet. Tout ce que je faisais et disais visait à maintenir mon image et mon statut dans le cœur des autres personnes. Dès que quelque chose affectait ma réputation ou mon amour-propre, j’en souffrais et j’en étais tourmentée. Toute cette souffrance et cette amertume étaient causées par Satan. Je me suis rappelée que depuis que j’avais emménagé avec la jeune sœur, je m’étais toujours relativement bien entendue avec elle afin de laisser une bonne impression, craignant de donner mauvaise impression si je disais ou faisais quelque chose de mal. Je restais donc obséquieuse et me comportais comme une imbécile. Quand la jeune sœur m’a fait face, je n’ai pas profité de l’occasion pour me connaître, mais j’avais plein d’idées préconçues et de préjugés contre la sœur parce que je ne voulais pas perdre la face, et j’ai même voulu échapper à cet environnement. Pour préserver mon image et ma réputation, je n’osais pas m’ouvrir à la jeune sœur même quand je la voyais parfois révéler un peu de corruption ou faire quelque chose d’incompatible avec la vérité, craignant de l’offenser et de mettre de la distance dans notre relation… Ces toxines de Satan m’ont cependant amenée à devenir de plus en plus hypocrite et sournoise, ce qui a rendu ma vie très fatigante et amère. J’aurais vraiment souhaité pouvoir briser cette cage ténébreuse et arracher mon faux visage afin de vivre complètement libre et soulagée. Mais je ne pouvais pas le faire seule, alors je me suis agenouillée devant Dieu et je Lui ai déversé tout ce que j’avais sur le cœur : « Ô mon Dieu ! J’avais l’habitude de considérer les éloges et la renommée comme une sorte de plaisir. Maintenant, je vois que j’avais tort. La poursuite de ces choses n’est pas un plaisir merveilleux, mais n’apporte que douleur, dépression, servitude et contrainte. Maintenant, je vois aussi clairement que ce sont les philosophies de Satan qui m’ont trompée et contrôlée, me faisant poursuivre la renommée, la fortune et le statut, ainsi que la réputation et la vanité. Toute ma douleur vient de Satan. Ô Dieu ! Je ne veux vraiment plus vivre selon les philosophies de Satan. Je Te supplie de m’accorder Ton salut ; montre-moi le droit chemin de la pratique, et donne-moi la confiance et le pouvoir de briser le piège de Satan et d’agir conformément à Tes exigences. » Après la prière, j’ai ressenti un soulagement sans précédent. En même temps, j’ai réalisé que ce n’est qu’à travers la recherche de la vérité que je pourrais changer mon tempérament corrompu. Par la suite, j’ai vu le passage de la parole de Dieu suivant : « Si tu ne te concentres pas sur ta relation avec les gens, mais entretiens une bonne relation avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à Lui obéir, très naturellement, ta relation avec tout le monde deviendra normale. De cette façon, ces relations ne sont pas établies sur la chair, mais sur le fondement de l’amour de Dieu. Il n’y a presque pas d’interactions basées sur la chair, mais dans l’esprit, il y a la communion ainsi que l’amour, le confort et l’édification des uns et des autres. Tout ceci est fait sur le fondement d’un cœur qui satisfait Dieu. Ces relations ne sont pas maintenues en se basant sur une philosophie humaine de la vie, mais elles se forment naturellement à travers le fardeau de Dieu. Elles ne nécessitent pas les efforts de l’homme, elles sont pratiquées à travers les principes de la parole de Dieu. Es-tu prêt à être bienveillant à l’égard de la volonté de Dieu ? […] Es-tu prêt à donner tout ton cœur à Dieu et à ne pas penser à ta position parmi les gens ? » (« Établir une bonne relation avec Dieu est très important », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu m’ont montré une manière claire de pratiquer, et c’était de pratiquer à être une personne honnête et ne plus se soucier de la renommée et de la fortune ou de maintenir mon image et mon statut dans le cœur des gens. Au lieu de cela, je devrais donner mon cœur à Dieu, exalter et porter témoignage aux paroles de Dieu en tout, pratiquer la vérité et obéir à Dieu. De cette façon, je pourrai établir une relation normale avec Dieu. Une relation normale avec Dieu entraîne aussi naturellement des relations normales avec les autres. C’est pourquoi, en privé, j’ai décidé d’agir selon les paroles de Dieu et j’ai progressivement dissipé mon tempérament corrompu. Depuis lors, je communiquais souvent délibérément avec la jeune sœur et nous lisions les paroles de Dieu ensemble. Si nous rencontrions des problèmes que nous ne pouvions résoudre dans l’accomplissement de nos devoirs, nous priions Dieu ensemble et cherchions des réponses dans les paroles de Dieu. Nous nous entendions très bien. Avant que je ne m’en rende compte, le fardeau sur mon corps et la dépression au fond de mon cœur se sont tous évaporés, et un sourire longtemps attendu est apparu sur mon visage. J’avais vraiment expérimenté le soulagement et la joie apportés par la pratique des paroles de Dieu. Je remercie sincèrement Dieu de m’avoir sauvée.

 Après ces quelques mois de douloureux raffinement, j’ai finalement compris pourquoi Dieu ne nous laissait pas utiliser des philosophies de vie pour entretenir des relations avec les autres. C’est parce que toutes ces philosophies de vie et ces soi-disants dictons sont des toxines que Satan implante dans les êtres humains et sont des outils utilisés par Satan pour enchaîner les êtres humains et leur nuire. Ces philosophies sataniques ne peuvent qu’engendrer la division, le conflit et la mort ; elles ne peuvent qu’apporter dépression et douleur aux hommes. C’est parce que Satan lui-même est corruption et division, et que seules les paroles de Dieu et Ses exigences envers les hommes peuvent leur permettre de faire la paix les uns avec les autres. Ce n’est qu’en vivant dans les paroles de Dieu et en agissant conformément à Ses paroles que les hommes peuvent briser les influences ténébreuses de Satan et vivre complètement libres et soulagés devant Dieu. En même temps, j’ai également vu que ma vie avec la jeune sœur était un arrangement merveilleux de Dieu, créé pour cibler les toxines de Satan profondément enracinées en moi ainsi que mes besoins pratiques. Si Dieu n’avait pas agi de cette façon, je n’aurais jamais identifié l’ampleur du mal que les toxines sataniques comme « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face » m’avaient causé. J’aurais continué à adorer ces toxines comme des choses positives, ce qui m’aurait rendue de plus en plus arrogante et corrompue, et m’aurait finalement menée vers la dégradation et la destruction. Ces situations et ces épreuves étaient précisément le grand salut de Dieu à mon égard !

 Plus tard, j’ai été élue dirigeante de l’Église. Lorsque je rencontrais des problèmes au début, j’écoutais souvent les suggestions des sœurs et des frères, et ne me préoccupais pas de ce que les autres pensaient de moi. Mais il ne m’a pas fallu longtemps pour que mon désir de poursuivre la renommée et la fortune recommence à progresser. Étant donné que j’avais commencé à accomplir ce devoir plus tôt que les autres dirigeants de l’Église, les sœurs et les frères venaient naturellement à moi plus souvent quand il y avait un problème. Petit à petit, j’ai commencé à m’emporter et je me suis dit que j’étais toujours supérieure à cette sœur. Lors des réunions avec cette sœur, je parlais toujours de doctrines apparemment importantes pour me mettre en valeur et gagner la reconnaissance et l’admiration des sœurs et des frères, ainsi que pour leur faire sentir que j’étais meilleure qu’elle. Une fois, lors d’une petite réunion de groupe, une pensée m’est venue à l’esprit après que la sœur ait communiqué pendant un petit moment : je dois communiquer davantage sinon les sœurs et les frères penseront que je ne suis pas aussi bonne qu’elle. C’est ainsi que j’ai pris la parole quand il y a eu une pause et j’ai commencé à communiquer sans arrêt. Juste au moment où j’étais vraiment dans le fond des choses, un frère à côté de moi m’a interrompue : « Nous ne pouvons pas juste parler de doctrines vides. Nous devrions communiquer quelques expériences et connaissances pratiques afin d’instruire les sœurs et les frères. » Après avoir écouté les paroles du frère, j’ai eu l’impression d’avoir été giflée en public. Le visage rouge, je me suis dit : j’avais d’abord eu l’intention de prononcer quelques mots supplémentaires pour que les sœurs et les frères me jugent favorablement, mais maintenant c’est devenu si gênant pour moi ! À ce moment-là, je voulais trouver un trou dans le sol pour me cacher. Au moment même où je me sentais tourmentée à l’intérieur, le frère lut un passage de la parole de Dieu : « Certains idolâtrent particulièrement Paul : ils aiment faire des discours et travailler à l’extérieur. Ils aiment se rencontrer ; ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et les entourent. Ils aiment avoir un statut dans l’esprit des autres et ils aiment que les autres valorisent leur image. […] S’il se comporte vraiment d’une telle façon, alors c’est suffisant pour démontrer qu’il est arrogant et vaniteux. Il n’adore pas Dieu du tout ; il cherche un statut élevé, veut avoir de l’autorité sur les autres, les occuper, avoir un statut dans leur esprit. Ce qui se distingue dans sa nature, c’est l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir que les autres l’adorent. C’est une image classique de Satan. Vous pouvez clairement percevoir sa nature à partir de ces comportements » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens du Christ). Chaque parole du jugement de Dieu était comme une aiguille qui me perçait le cœur, me rendant encore plus honteuse. Je me rappelais qu’avant de croire en Dieu, j’aimais particulièrement être admirée par tout le monde, et je m’efforçais, de tout mon cœur et de toute mon âme, de me démarquer et de devenir une femme forte et brillante. Après que ce rêve a été brisé, j’ai pensé que je pourrais accomplir mon rêve d’obtenir la renommée, la fortune et le statut dans l’Église. Particulièrement pendant cette période, j’ai été secrètement en compétition contre cette sœur pour que les sœurs et les frères m’admirent. En apparence, je me battais pour le statut contre une personne, mais en réalité, je me battais pour les élus de Dieu contre Dieu. C’est parce que ceux qui croient en Dieu devraient admirer Dieu, L’adorer et donner à Dieu une place dans leur cœur. Au lieu de cela, je voulais avoir une place dans le cœur des sœurs et des frères, et les amener à m’admirer et à m’adorer. N’est-ce pas là une opposition flagrante à Dieu ? Ce n’est que devant les faits que j’ai pu voir que ma nature est contre Dieu. Si je ne fais pas l’expérience du châtiment et du jugement de Dieu, et ne parviens pas à changer mon tempérament, alors, même si, extérieurement, je semble dépenser passionnément et activement pour Dieu, je fais en réalité le mal et résiste à Dieu. En même temps, j’ai clairement vu que Satan corrompt l’humanité en instillant des toxines dans son esprit et son âme de diverses manières, l’incitant à se ruer vers la renommée, la fortune et le statut, l’amène ainsi à s’éloigner graduellement de Dieu, à trahir Dieu et, l’entraîne finalement en enfer. En y pensant, je ne pouvais m’empêcher de sentir la peur monter en moi et je commençais aussi à mépriser mon aveuglement, ma stupidité, ma profonde corruption et les toxines sataniques qui s’étaient profondément enracinés en moi. Si je n’avais pas été sous la domination de la renommée, de la fortune et du statut, je n’aurais pas été sous le contrôle d’une personne, d’un événement ou d’une chose, et je n’aurais cherché qu’à satisfaire Dieu en accomplissant mon devoir en tant qu’être créé. Si je n’avais pas été contrôlée par la renommée, la fortune et le statut, je me serais concentrée, en accomplissant mon devoir, à exalter Dieu, Lui rendre témoignage et présenter les frères et les sœurs devant Lui. Si je n’avais pas été contrôlée par la renommée, la fortune et le statut, je n’aurais pas vécu dans la dépression et le tourment tous les jours, incapable de jouir du soulagement et du bonheur apportés par la vérité. Si je n’avais pas été contrôlée par la renommée, la fortune et le statut, j’aurais établi des relations normales avec les sœurs et les frères et nous nous serions soutenus et entraidés les uns les autres sur le plan spirituel, plutôt que d’utiliser une façade pour tromper les autres afin d’obtenir leur confiance et leur admiration… Tout cela était dû aux toxines de Satan qui m’avaient fait du mal jusqu’à ce jour-là. Satan est vraiment trop méprisable et trop méchant. C’est un démon absolu qui dévore les âmes ! Sous l’illumination et l’aide de Dieu, j’ai développé la volonté et le courage d’abandonner ma chair et de pratiquer la vérité. J’ai donc prié Dieu : « Ô mon Dieu ! C’est l’obsession pour la renommée, la fortune et le statut qui m’a mise dans la situation d’aujourd’hui. Afin de poursuivre ces choses, j’ai laissé derrière moi Tes exigences, Te désobéissant et m’opposant à Toi encore et encore, et Te rendant triste et dégoûté. Je déteste désormais ces choses du fond du cœur. Je vais les abandonner et les abandonner complètement. Puisses-Tu me guider sur mon futur chemin. » Depuis ce temps-là, je gardais un profil beaucoup plus bas et, pendant les réunions, je commençais à me focaliser sur le partage de mes expériences réelles. Lorsque les sœurs et les frères avaient des problèmes, j’ouvrais délibérément mon cœur pour communiquer avec eux sur les moments où j’avais rencontré moi-même des problèmes et sur l’illumination et l’aide des paroles de Dieu afin qu’ils puissent comprendre les intentions de Dieu et reconnaître l’amour de Dieu. Quand j’agissais ainsi, je me sentais plus à l’aise et illuminée dans mon cœur, rendant chaque jour particulièrement épanouissant.

 Après avoir fait l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu, et après avoir été examinée et émondée par Lui à maintes reprises, j’ai commencé à avoir une certaine connaissance réelle de ma nature satanique. Chaque fois que j’étais de nouveau tentée par des choses telles que la renommée, la fortune, le statut et la réputation, je priais délibérément Dieu et coopérais avec Lui, et abandonnais ma chair et pratiquais la vérité. Une fois, une sœur d’une Église voisine était dans une situation difficile. Après en avoir entendu parler, nous allions souvent communiquer avec elle et avions des conversations de cœur à cœur. Après un certain temps, sa situation s’est améliorée et elle a commencé à coopérer activement à l’œuvre évangélique. Parmi les nouveaux croyants qu’elle a amenés, il y en avait un qui avait vraiment faim de vérité et qui a aussi progressé très rapidement. Nous avions donc l’intention de la former comme dirigeant d’Église pour les nouveaux croyants. À ce moment-là, l’Église voisine nous a écrit pour nous demander que la sœur se rende là-bas pour accomplir son devoir. J’étais, au fond, extrêmement réticente, mais j’y ai réfléchi à nouveau par la suite : Les Églises forment un tout intégré. Ce que Dieu veut c’est une expression collective. Quelle que soit l’Église fréquentée par la nouvelle croyante, tant qu’elle pourra accomplir son devoir, ce sera quelque chose qui réconforte le cœur de Dieu. Ma pensée précédente ne visait-elle pas toujours la renommée, la fortune et le statut ? N’étais-je pas encore concentrée sur ma propre image et ma propre réputation ? Cela m’a rappelé les paroles de Dieu : « Humanité cruelle, brutale ! Machinations et intrigues, bousculades, ruée vers la réputation et la fortune, massacre mutuel – quand tout cela finira-t-il ? Dieu a prononcé des centaines de milliers de paroles, mais personne n’est revenu à la raison. Les hommes agissent dans l’intérêt de leurs familles, de leurs fils et de leurs filles, pour leur carrière, leur avenir, leur statut, par vanité et pour l’argent, les vêtements, la nourriture et la chair – quels sont ceux dont les actions sont véritablement pour Dieu ? Même parmi ceux dont les actions sont pour Dieu, il n’y en a que quelques-uns qui connaissent Dieu. Combien n’agissent pas pour leurs propres intérêts ? Combien n’oppriment pas et ne font pas de discrimination contre les autres pour maintenir leur propre statut ? » (« Les méchants doivent être punis », dans La Parole apparaît dans la chair). Très bien ! Regarde ma conduite et mon comportement. Je cherchais toujours la renommée et la fortune, rien de tout cela n’était pour Dieu. Comme j’étais égoïste ! J’ai apprécié l’exaltation et la gentillesse de Dieu, mais j’ai fait des efforts laborieux et je me suis creusée la tête chaque jour pour acquérir renommée, fortune et statut. Bien que, sur le principe, je croyais en Dieu, je n’agissais pas selon les intentions et les exigences de Dieu, et, pour l’essentiel, je n’obéissais pas du tout à Dieu. La mesure de Dieu pour déterminer si l’homme croit sincèrement en Lui n’est pas son comportement extérieur ou l’appréciation des autres, mais le fait de savoir s’il peut mettre dans son cœur des choses qui ne sont pas compatibles avec les intentions de Dieu quand des choses lui arrivent, s’il peut penser à l’intérêt supérieur de l’Église, et s’il peut satisfaire et aimer Dieu en tout. Après avoir compris les intentions de Dieu, mon cœur devint soudainement joyeux et j’ai immédiatement transféré cette nouvelle croyante à l’Église voisine.

 Après avoir expérimenté l’œuvre de Dieu pendant plusieurs années, j’ai compris plus clairement ceci : La renommée, la fortune et le statut sont des ruses de Satan pour tromper les hommes, des chaînes utilisées pour lier les hommes. Les personnes qui vivent sur son domaine ne peuvent qu’être liées et trompées par lui, sans absolument aucune liberté. D’un autre côté, la parole de Dieu est la vérité, le chemin et la vie. Les hommes qui vivent selon la parole de Dieu vivent dans la lumière et les bénédictions de Dieu. L’homme pourra expérimenter le soulagement et la liberté de vivre devant Dieu tant qu’il s’efforcera de satisfaire aux exigences de Dieu et de pratiquer la vérité comme Dieu le demande. Lorsque je regarde en arrière et que je pense à la douleur et la souffrance que la renommée, la fortune et le statut m’ont apporté, puis à l’œuvre de salut que Dieu a accomplie sur moi, je me sens vraiment reconnaissante et redevable envers Dieu. Afin de me sauver de l’esclavage de la renommée, la fortune et le statut, Dieu a arrangé de façon élaborée des environnements, des hommes, des choses et des événements différents, et m’a conduite et guidée pas à pas grâce à Son œuvre pratique, me permettant de marcher sur le droit chemin de la vie. Chaque environnement et chaque manifestation ont été soigneusement planifiés par Dieu et derrière chacun d’eux se cache le grand amour de Dieu pour moi. Après avoir subi le châtiment et le jugement à maintes reprises, j’ai progressivement vu la réalité de ma corruption. J’ai également acquis la connaissance de l’œuvre pratique de Dieu, j’ai vu la sainteté de Dieu, Sa grandeur et Son altruisme, et j’ai profondément senti la pensée et l’attention de Dieu pour sauver l’humanité. Dans mes expériences futures, je serai plus disposée à accepter le châtiment et le jugement de Dieu, Ses épreuves et Ses raffinements, afin que mon tempérament corrompu puisse être complètement purifié et changé le plus rapidement possible, et afin que je puisse vraiment mener une vie pleine de sens et enrichissante !

Note de bas de page :

a. Le texte original omet « le désir de ».

Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant

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